Assurance-vie ISR 

Depuis des années, l’assurance-vie est le produit d’épargne préféré des français, il s’agit d’un placement financier flexible offrant une fiscalité avantageuse. Mais qu’en est-il de l’impact social et environnemental de cette épargne ? On assiste ces dernières années à une véritable prise de conscience de la part des investisseurs particuliers qui réclament davantage de transparence sur les projets financés par leur épargne. 

Avant de discuter d’assurance vie ISR, commençons par expliquer en quoi consiste une assurance vie, comment elle fonctionne et quels sont ses avantages.

Fonds en euros et unités de compte : quelles différences ?

À l’instar des PEA, PER ou livrets d’épargne, l’assurance vie est une enveloppe d’investissement. Il existe traditionnellement deux types de supports en assurance vie : le fonds en euros et les unités de compte.

  • Le fonds en euros s’adresse principalement aux particuliers qui cherchent à se couvrir contre le risque de perte en plaçant leur argent sur un fonds à capital garanti. En contrepartie, la rentabilité délivrée par les fonds en euros est moindre : l’absence de risque se traduit par une rentabilité faible. 
  • L’assurance-vie en unités de compte consiste à investir dans des supports financiers plus risqués, mais plus rémunérateurs, tels que des fonds d’investissement ou des ETF. Elle permet donc d’investir de manière diversifiée sur plusieurs supports sélectionnés par des spécialistes selon des critères financiers et extra-financiers. 

La plupart des assurances vie proposent aujourd’hui aux épargnants de mixer ces deux supports au sein d’un même contrat afin d’ajuster le niveau de risque de leur portefeuille. 

Certaines personnes perçoivent un héritage et se retrouve alors avec des sommes importantes sur des comptes bancaires divers. Comment placer l’argent d’un héritage ? Il est primordial d’établir une stratégie patrimoniale afin d’investir intelligemment ces sommes.

L’assurance vie : un support d’épargne à long terme au cadre fiscal avantageux

L’assurance vie est un support d’épargne à long terme. Mais c’est aussi un placement liquide, ce qui signifie que lorsque vous placez de l’argent sur une assurance vie, cet argent n’est en aucun cas bloqué. Vous pouvez récupérer tout ou partie de l’argent placé à tout moment : c’est ce qu’on appelle un rachat partiel ou total.

Attention cependant à un point : l’assurance vie est souvent mise en avant pour sa fiscalité avantageuse, même après 70 ans, mais celle-ci ne s’applique qu’à partir de la 8ème année. En assurance vie, les intérêts sur les fonds versés pendant la phase d’épargne ne sont pas imposés, c’est une enveloppe qui capitalise à l’abri de l’impôt. Néanmoins, c’est lors des retraits que la question de l’impôt se pose :

  • Les retraits effectués sur un contrat d’assurance vie ouvert il y a moins de 8 ans ne proposent pas d’avantage fiscal spécifique. Ce sera la flat tax de 30 % qui s’appliquera à la quote-part des gains et qui correspond à 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux.
  • A contrario, les rachats effectués plus de 8 ans après l’ouverture d’un contrat d’assurance vie bénéficient d’une fiscalité réduite sur les gains, à savoir : 7,5 % d’impôt sur le revenu après application d’un abattement de 4 600 euros (ou 9 200 € pour un couple marié ou pacsé) dans la limite de 150 000 euros de versement + 12,8% de prélèvements sociaux. 

L’assurance vie est donc un placement à favoriser pour une épargne de long terme, afin de bénéficier de son cadre fiscal avantageux. Compte tenu de la liquidité des contrats d’assurance vie, il est possible d’y placer une partie de votre épargne de précaution, mais ce type de support reste avant tout un outil pour faire fructifier votre épargne sur le long terme. 

Pour contacter un conseiller en gestion privée

L’assurance vie ISR : un support dédié à l’investissement responsable

Comme nous l’avons vu, l’assurance vie est donc un support d’investissement pour votre épargne. Cependant, lorsqu’elle est mal investie, votre épargne peut contribuer au réchauffement climatique et servir à financer des industries néfastes telles que les énergies fossiles. Le manque de transparence du secteur de la finance et la complexité des normes réglementaires en matière de responsabilité constituent une véritable barrière à l’entrée pour les particuliers qui souhaiteraient favoriser la transition énergétique à travers leur épargne. L’assurance vie ISR constitue donc une solution idéale pour les épargnants soucieux de l’impact social et environnemental de leur argent. 

L’assurance vie ISR vous donne accès à une gamme d’OPC et d’ETF (donc les unités de compte) présélectionnés en prenant en compte non seulement des critères financiers, mais aussi des critères extra-financiers, notamment : 

  • le niveau de transparence des fonds sur la nature de leurs investissements : quelles sont les entreprises et les projets financés par ces fonds ? 
  • la mise en place d’exclusion sectorielle des secteurs néfastes (charbon, gaz, pétrole, tabac, armement …)
  • l’empreinte carbone directe et indirecte des entreprises financées (scopes 1, 2 et 3)
  • l’engagement actionnarial des fonds auprès des entreprises 

Il existe aujourd’hui différent moyens d’identifier les fonds qui semblent prendre en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs décisions d’investissement, notamment les labels (Label ISR, Greenfin, Finansol, Towards Sustainability…) ou encore la classification d’un fonds au sens de la réglementation SFDR (article 6, 8 ou 9). Cependant, chaque label possède des spécificités et des limites : certains évaluent uniquement les projets financés mais ne prennent pas en compte la stratégie de transition globale de l’entreprise, d’autres n’ont pas d’exigences en termes d’exclusions sectorielles par exemple. Dans ce contexte, l’assurance vie ISR constitue un moyen pour les épargnants de s’assurer que leur épargne est en accord avec leurs valeurs. Cela suppose de se reposer sur un tiers de confiance chargé d’effectuer une analyse extra-financière approfondie des fonds et de leurs sous-jacents, en allant notamment au-delà des labels. 

Une assurance vie responsable se doit donc d’être particulièrement transparente quant à sa méthodologie et ses critères de sélection pour ses investissements. 

Avant de souscrire à un contrat d’assurance vie ISR, il est important de définir clairement vos attentes et vos exigences en termes de responsabilité. ISR ne veut pas dire écologique. Certes, une assurance vie ISR prendra en compte des critères ESG dans sa méthodologie de sélection et ses choix d’investissements. Cependant, certaines assurances vie vont favoriser l’aspect social ou gouvernance de l’investissement, sans accorder d’importance particulière aux critères écologiques. 

Analyser votre situation avec un expert

Goodvest, l’assurance vie alignée sur l’Accord de Paris

Proposer aux épargnants la première assurance vie en gestion pilotée, alignée sur l’Accord de Paris : c’est le défi qu’a décidé de relever Goodvest. Goodvest propose des contrats d’assurance vie responsables, pour vous ou pour vos enfants. Tous les supports proposés sont analysés par les équipes avec pour objectif, in fine, de limiter la trajectoire de réchauffement climatique de votre portefeuille à maximum 2°C. Goodvest vous propose plusieurs profils de risque, afin de s’adapter au mieux à votre situation et vos objectifs, et vous permet également de sélectionner les thématiques qui vous sont chères : Transition écologique, Accès à l’eau, Emploi et solidarité, Forêts … 

La sélection des supports d’investissement repose sur une méthodologie aux critères environnementaux stricts, notamment l’exclusion stricte des entreprises impliquées dans la production ou l’extraction d’énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz), le tabac, l’armement ou le divertissement pour adultes. Afin de s’assurer que la trajectoire de réchauffement de votre portefeuille est compatible avec l’Accord de Paris, Goodvest va au-delà des labels et analyse également l’empreinte carbone de toutes les entreprises sous-jacentes (sur les scopes 1, 2 et 3) ou leur stratégie de transition. Bref, Goodvest procède à une analyse approfondie de l’impact environnement des différents supports, afin de construire un portefeuille performant et diversifié, adapté au profil de risque choisi par l’investisseur. 

5/5 - (7 votes)
Aurelien Guichard

Aurelien Guichard

FONDATEUR, DIRECTEUR ASSOCIÉ

Depuis plus de 20 ans, Aurélien Guichard a développé une expertise en gestion privée et gestion de fortune. Diplômé d’un Master in international Business, membre de la Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine (CNCGP), il anime le développement du groupe Agora finance Gestion Privée qu’il a fondé en 2007.

13 + 1 =

Les informations recueillies sur ce formulaire sont enregistrées dans un fichier informatisé par Agora Finance. Elles sont conservées pendant trois ans et sont destinées à adresser une réponse à votre demande via ce formulaire. Conformément à la loi « informatique et libertés », vous pouvez exercer votre droit d’accès aux données vous concernant et les faire rectifier en contactant dpo@agorafinance.fr

[social_warfare]