Nous allons voir ensemble comment le rendement fonctionne, comment le calculer, et les spécificités qu’on peut retrouver dans les contrats d’assurance-vie luxembourgeois.
Le rendement de l’assurance-vie Luxembourgeoise
L’assurance-vie luxembourgeoise est reconnue pour sa solidité, sa flexibilité et son attractivité en matière de rendement. Elle permet d’accéder à une large gamme de supports d’investissement, allant des fonds en euros sécurisés aux unités de compte plus dynamiques. Grâce à cette diversité et à une gestion financière sur mesure, les performances annuelles se trouvent en moyenne entre 4 % et 9 %, selon le profil de risque choisi.
Ce niveau de rendement est rendu possible par la stabilité du cadre réglementaire luxembourgeois, la pérennité des compagnies d’assurance locales et l’accès à des stratégies d’investissement internationales, accessibles pour les non-résidents et souvent plus performantes qu’en France.
Il est important de noter que le rendement dépend de la composition du contrat : un profil sécurisé offrira une performance plus modeste, tandis qu’une orientation plus dynamique permettra d’espérer des gains supérieurs, en contrepartie d’une volatilité accrue. L’assurance-vie luxembourgeoise combine ainsi performance et sécurité, au service d’une stratégie patrimoniale optimisée.
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Fonctionnement et calcul du rendement
Le rendement consiste à calculer le retour financier généré par un placement ou un investissement, en le rapportant à la somme initialement investie. Dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie luxembourgeois, le rendement représente donc les profits réalisés grâce aux supports d’investissement choisis, qu’il s’agisse du fonds en euros (sécurisé) ou des unités de compte (plus dynamiques).
Autrement dit, il s’agit de mesurer l’efficacité du contrat à faire fructifier votre épargne dans le temps.
Les notions à connaître
- Les intérêts : revenus générés par le fonds en euros, souvent assortis d’un taux minimum garanti. Ces intérêts sont versés chaque année et s’ajoutent au capital, participant ainsi à son accroissement.
- Les plus-values : gains réalisés sur les supports en unités de compte. Elles proviennent de la hausse de valeur des actifs financiers (actions, obligations, fonds spécialisés, etc.) sélectionnés au sein du contrat.
Le rendement peut être :
- Brut : mesure la performance avant toute déduction.
- Net : tient compte des différents frais (d’entrée, de gestion et d’arbitrage).
Comment calculer le rendement ?
Le calcul du rendement d’une assurance-vie luxembourgeoise suit les mêmes principes que pour tout support d’investissement financier. Il repose sur la différence entre la valeur de rachat du contrat à une date donnée et les primes versées, rapportée à la durée d’investissement. Le rendement peut être exprimé en brut ou en net, selon que l’on intègre ou non les frais (de gestion, d’arbitrage, etc.).
La formule de base est la suivante :
Rendement = [(Valeur de rachat – Somme des primes versées) / Somme des primes versées] x 100
Dans le cas d’un contrat multi-support, il convient d’analyser séparément la performance de chaque support (fonds en euros, unités de compte, fonds internes dédiés), puis de pondérer leur rendement en fonction de leur poids dans l’allocation globale du contrat.
Exemple de calcul
Vous avez souscrit un contrat d’assurance-vie luxembourgeois, avec un versement initial de 200 000 €. Vous avez opté́ pour une allocation multi-supports répartie comme suit :
- 60 % sur un fonds en euros sécurisé, avec un rendement net moyen annuel de 2 %
- 40 % en unités de compte (fonds actions et fonds diversifiés), avec un rendement net moyen annuel estimé à 6 %
Le rendement moyen pondéré du contrat peut être calculé ainsi :
(60 % × 2 %) + (40 % × 6 %) = 1,2 % + 2,4 % = 3,6 % par an.
À titre illustratif, après 5 ans, la valeur théorique du contrat serait d’environ :
200 000 € × (1 + 3,6 %)⁵ ≈ 238 500 €
soit une progression d’environ 38 500 € par rapport au capital initial.
Cet exemple reste indicatif : le rendement réel dépendra des performances effectives des supports choisis, ainsi que des éventuels frais de gestion appliqués au contrat.
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Les facteurs qui influencent le rendement Luxembourgeois
Plusieurs éléments peuvent impacter directement ou indirectement la rentabilité de votre contrat :
- La répartition des supports d’investissement (fonds en euros vs unités de compte)
- La durée de détention du contrat (plus elle est longue, plus l’effet de capitalisation joue)
- Les frais appliqués (gestion, arbitrage, rétrocessions éventuelles)
- La stratégie de gestion (libre, sous mandat, profilée, pilotée…)
- La conjoncture des marchés financiers et la qualité des fonds sélectionnés
Mais le facteur fondamental, c’est votre profil de risque : il détermine l’équilibre entre rendement potentiel et niveau de sécurité souhaité.

L’échelle du risque (SRI)
Dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie luxembourgeois, le rendement espéré d’un investissement est directement lié au niveau de risque que l’épargnant accepte de prendre. Pour encadrer cette notion de risque, un indicateur européen a été mis en place : le SRI, ou Summary Risk Indicator, indicateur résumant les risques.
Ce score est établi sur une échelle allant de 1 à 7, et mesure la volatilité historique d’un produit financier. Plus un actif connaît de fortes variations de valeur sur les marchés, plus son SRI est élevé. Cette volatilité est calculée à partir des données de performance des cinq dernières années, collectées à intervalles réguliers (souvent hebdomadaires), puis annualisées pour homogénéiser la mesure entre produits.
Voici la correspondance entre les niveaux SRI et la volatilité observée :
- SRI 1 : volatilité inférieure à 0,5 %
- SRI 2 : entre 0,5 % et 2 %
- SRI 3 : entre 2 % et 5 %
- SRI 4 : entre 5 % et 10 %
- SRI 5 : entre 10 % et 15 %
- SRI 6 : entre 15 % et 25 %
- SRI 7 : supérieure à 25 %
Cette classification permet de comparer objectivement des supports très différents (fonds en euros, actions, ETF, obligations, SCPI) à travers un critère unique : leur comportement en termes de risque.
Il est essentiel de comprendre que le SRI ne prédit pas la performance future d’un produit, mais renseigne sur son comportement passé face à la volatilité des marchés. Un actif classé 1 a évolué de manière très stable ; un actif classé 6 ou 7 a connu des fluctuations importantes, à la hausse comme à la baisse. Ce caractère évolutif du SRI implique une mise à jour régulière, indispensable pour assurer la pertinence des données communiquées aux investisseurs.
Utiliser le SRI pour affiner l’allocation en assurance-vie
Après avoir identifié le profil de risque de l’assuré, l’indicateur SRI (degré de volatilité d’un support, de 1 à 7) permet de mieux calibrer les choix d’investissement. Il agit comme un repère pour aligner les supports financiers avec le niveau de tolérance au risque et l’horizon d’investissement définis précédemment. Un profil prudent s’orientera naturellement vers des supports faiblement volatils (SRI 1 à 2), tandis qu’un profil équilibré visera des placements modérément exposés (SRI 2 à 3). Enfin, les profils dynamiques pourront intégrer des actifs plus volatils et potentiellement plus performants (SRI 4 à 6), en cohérence avec leur stratégie de long terme.
Il est important de souligner qu’un rendement plus élevé implique toujours un niveau de risque supérieur.

Optimiser le rendement de son assurance-vie Luxembourgeoise
Plusieurs leviers permettent de maximiser la performance dans le temps. Diversifier, mesurer le risque efficacement et surveiller les frais sont des étapes essentielles pour transformer un bon contrat en un investissement réellement performant.
Diversifier intelligemment
La diversification n’est pas qu’une question de quantité, c’est une question de qualité. Par exemple, placer 100 % de son contrat sur des fonds actions, même répartis entre plusieurs zones géographiques, ne protège pas contre les baisses de marché globales.
Un meilleur équilibre peut consister à combiner plusieurs placements avec des rendements différents (fond euros, ETF, SCPI, fond obligataires…). Cette combinaison permet de limiter les à-coups tout en gardant une performance intéressante. C’est d’autant plus facile dans un contrat luxembourgeois, qui permet d’intégrer une grande variété de supports.
Mesurer et encadrer le risque
Le rendement d’un support ne veut rien dire s’il n’est pas mis en relation avec le niveau de risque pris pour l’obtenir. Le SRI (de 1 à 7) donne un bon premier aperçu, mais on peut aller plus loin simplement.
Par exemple, deux fonds actions peuvent tous les deux afficher un rendement de 6 % sur 3 ans. Mais si l’un a connu une chute de -15 % pendant une crise, et l’autre seulement -5 %, le second est clairement plus stable. Il s’intègre donc mieux dans un portefeuille équilibré ou prudent. Ce type d’analyse permet d’éviter les excès de risque inutiles et d’optimiser le rapport rendement/volatilité global du contrat.
Gérer les frais
Les frais sont parfois invisibles, mais ils ont un effet réel sur la rentabilité. Par exemple, une différence de 0,8 % par an sur les frais de gestion peut représenter plusieurs milliers d’euros en moins sur 10 ou 15 ans.
Chez Agora finance, nous savons que c’est essentiel et c’est pourquoi nous vous guidons vers les solutions d’investissement les plus adaptées à vos objectifs et intervenons pour négocier les frais d’un contrat afin d’optimiser le rendement de votre assurance-vie luxembourgeoise.
Petit point sur la fiscalité des rendements
Les gains réalisés dans le cadre d’une assurance vie luxembourgeoise bénéficient d’une fiscalité avantageuse, similaire à celle applicable aux contrats français. Tant que les sommes restent investies, les plus-values ne sont pas imposées : c’est le principe de la capitalisation. La fiscalité n’intervient qu’en cas de retrait (rachat), selon l’ancienneté du contrat.
Après huit ans, les rachats bénéficient d’un abattement annuel et d’une imposition réduite, via le prélèvement forfaitaire libératoire ou l’intégration dans l’impôt sur le revenu, selon l’option retenue. En cas de non-résidence fiscale en France, c’est la fiscalité du pays de résidence qui s’applique, offrant parfois des opportunités d’optimisation importantes.
À noter que l’assurance vie luxembourgeoise conserve ses avantages successoraux : en cas de décès, les capitaux transmis bénéficient du régime fiscal favorable de l’assurance vie, avec des abattements et une taxation réduite pour les bénéficiaires.